Ocivélo remporte le Talent du Vélo « Innovation de Service »

Le 14 juin 2018, Loïs Moreira, membre de la com­mis­sion Aménagement de l’association Ocivélo, a reçu le pre­mier prix du concours natio­nal « Talents du vélo » orga­nisé par le Club des Villes et Territoire Cyclables, dans la caté­go­rie « Innovation de Service » pour le projet de Voies Vertes Métropolitaines.

Le prix a été remis par Jean-​Baptiste Gernet, adjoint au maire de Strasbourg, et Gabriel Plassat, fon­da­teur de la fabrique des mobi­li­tés à l’occasion du salon des « Transports en commun 2018 /​The European Mobility Exhibition » au Parc des Expositions, Porte de Versailles à Paris.
Parmi 11 can­di­da­tures de la caté­go­rie, avec notam­ment la Métropole de Grenoble, la SNCF Bretagne, ou encore des entre­prises déve­lop­pant des sites et des appli­ca­tions autour du vélo, le dos­sier de l’association Ocivélo a sus­cité l’attention du jury, com­posé de 13 per­sonnes (voir le dos­sier de presse des Talents du Vélo 2018).

Remise à Ocivélo du Talent du Vélo 2018 "Innovation de Service"Le projet lau­réat pro­pose la créa­tion d’un réseau de voies vertes, struc­tu­rant, sur l’ensemble de la métro­pole. Cette recon­nais­sance natio­nale est un pre­mier abou­tis­se­ment d’un tra­vail de plus d’un an et demi. En effet, pour faire naître le projet Lois Moreira, membre de l’association, a sillonné le ter­ri­toire sté­pha­nois à la recherche d’espaces dis­po­nibles, notam­ment sur les anciennes lignes de chemin de fer de fret de char­bon pour créer un réseau logique et struc­turé de voies des­ti­nées aux modes de trans­ports actifs, sépa­rées du trafic moto­risé. Après cette phase d’analyse tech­nique, d’analyse de la fai­sa­bi­lité, l’association a enclen­ché une vaste opé­ra­tion de com­mu­ni­ca­tion pour faire état d’une demande citoyenne d’infrastructures adap­tées aux modes actifs : vélos, marche à pied, rol­lers, etc. Aujourd’hui plus de 1300 per­sonnes sou­tiennent le projet à tra­vers une péti­tion et plus d’une cin­quan­taine de struc­tures à tra­vers une charte de sou­tien. L’association ren­contre alors régu­liè­re­ment des élus et des membres de dif­fé­rents partis poli­tiques pour pré­sen­ter le projet.

Si aujourd’hui le vélo a le vent en poupe, sous l’impulsion des métro­poles que sont Lyon, Strasbourg, Bordeaux ou encore Grenoble, Saint-​Étienne souffre d’un retard criant. Les chiffres de l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE, 2017) sont évo­ca­teurs : seule­ment 1% des actifs vont tra­vailler à vélo, c’est 6 fois moins que chez le voisin lyon­nais et 15 fois moins qu’à Grenoble. Le projet de voies vertes métro­po­li­taines per­met­trait alors à Saint-​Étienne de se mon­trer à la hau­teur des enjeux qu’induit le statut de métro­pole en matière d’environnement, de mobi­lité, de santé, de valo­ri­sa­tion du patri­moine his­to­rique, de mise en valeur du design, etc.
Cette vic­toire est un gage de cré­di­bi­lité pour le projet, elle devrait éga­le­ment per­mettre d’obtenir un por­tage poli­tique et ins­ti­tu­tion­nel au niveau local pour, nous l’espérons, abou­tir sur la créa­tion du réseau de voies vertes.

Vous pouvez retrou­ver l’ensemble du projet et de son argu­men­taire sur : http://​www​.voies​-vertes​-metro​po​li​taines​.com.