À l’occasion de la balade Femmes & Filles & Compagnie, nous publions des témoignages de femmes qui utilisent le vélo pour des usages très variés.
Bernadette T. utilise le vélo depuis l’enfance.
Mes premiers souvenirs « vélo », c’est essentiellement quand je n’avais pas de vélo ! J’essayais sur ma trottinette de suivre les grands, très fiers sur leurs vélos, et je criais « attendez-moi ! ». Forcément, j’étais la petite dernière d’une fratrie de quatre. Heureusement, j’ai vite récupéré le petit vélo vert pour commencer les tours du quartier du Soleil.
Mon premier vélo acheté est un « mountain bike » neuf, pour sillonner les sentiers du Pilat. Depuis, les vélos nous ont toujours suivi pour nos vacances. Puis, ouf le vélo à assistance électrique ! Et maintenant mon vélo-moteur-bonheur… acheté d’occasion, car c’est vraiment très cher. Il m’a permis entre autres de descendre de temps en temps, travailler à Saint-Étienne (45 mn pour descendre, 55 mn pour remonter avec 18 km et 500 m de dénivelé), me promener dans le Pilat et environs et m’accompagner sur les vacances et les petits déplacements locaux…
Je m’intéresse aux voies vertes qui sont le meilleur moyen de re-mettre les gens au vélo, notamment les femmes, qui y trouvent une sécurité, de beaux paysages et des dénivelés abordables. La pratique du vélo dans le Pilat est encore une pratique sportive très masculine, mais l’arrivée massive des vélos électriques permet maintenant des promenades en vélo pour tous. Et contrairement à Saint-Étienne où de plus en plus de jeunes parents se déplacent en vélo, les jeunes parents sont très réticents à rouler en vélo dans le Pilat avec leurs enfants, car ils trouvent les villages et les petites routes beaucoup trop dangereux.